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Quant on arrive en ville ... Part 2

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Message par Obscurium Lun 3 Mai - 2:23

Il en était là de ses pensées, de regarder les badauds passer au dehors, et pour certains prendre un moment au bar pour une bière mais surtout se réchauffer, pressés de rentrer chez eux pour enfin quitter ce temps humide et froid alors que Dratan se situe à la bordure du désert.
Etre enfin chez soi, au chaud, au milieu de sa famille et partager une bonne soupe bouillante, ce sentiment se lisait fortement sur leurs visages.

Il était las de fatigue et de ce nectar qui l'avait au final quelque peu échevelé et fait perdre ses sens. Tout ça juste pour essayer d'amortir sa nostalgie, lui faire oublier qu'il était seul, attablé devant ce plat, sans ami et loin de chez lui.
"Etre chez soi" : pensa t-il un sourire aux lévres.
Il en était là de son repas léger qui lui rappellait sa grand-mère, car comme elle le lui répétait souvent : << Avant de se coucher il ne faut pas trop manger !>>.
" Merci grand-mère et paix à ton âme !" : c'est ce qui lui vint à l'esprit ainsi que l'image d'une vieille dame forte et rebelle.
Sa famille, ses amis lui manquaient, ou étaient ils à ce moment ?
Pensaient ils à lui aussi souvent que lui pensait à eux ?
Savaient ils que c'était grâce à eux, grâce à cette envie qu'il avait de les revoir qu'il avait tenu bon bien des fois et terrassé son ennemi.

Ce faisaient ils du souci à son sujet ?
Un jour ou l'autre il lui faudra penser à repartir et ce avant qu'il ne soit trop tard.
Mais pas avant, il se l'était juré, d'être riche et célèbre biensur !
Quel honte cela serait de retourner au village comme il était parti, sans le sou.
Que de sacrifice il se devait de faire pour y arriver.
S'astreindre à une discipline de fer, pour rester en vie et peut-être trouver LE trésor, sans oublier de tuer le monstre qui le garde. Pour le moment rien de tout cela, aucune piste sérieuse si ce n'est des histoires, toujours les mêmes que l'on peut entendre partout.
Serait il prêt le moment venu ?
Pour cela, il le savait pertinemment, il se devait non seulemnt d'avoir une vie sans excès néfaste pour sa santé, mais également de faire subir un entraînement régulier et intensif à ce corps récalcitrant qu'était le sien.
Devenir plus fort physiquement et mentalement, toujours plus souple et vif comme l'éclair.
Allier corps et esprit tel était sa devise, ainsi que le prix pour faire face à l'ennemi sans y laisser sa vie.

Voilà ou il en était en cette fin de journée maussade, et de se repas suffisamment revigorant sans être lourd.
L'heure se faisait avancée déjà.
Enfin il allait pouvoir se débarrasser de ses épées, de son barda et de sa tenue qui le grattais.
Se prélasser, tout en digérant son dîner, dans un grand baque d'eau chaude, puis quelques assouplissements avant de se coucher afin d'éviter trop de courbatures pour les jours à venir.

Avant de se lever de table, pour monter à sa chambre, il jeta un rapide coup d'oeil alentour.
Cela lui permit de constater que, comme à leurs habitudes, les gens du peuple avaient désertés la salle principale de l'auberge "le dragon rouge" pour laisser la place à nombres d'aventuriers.
Tout comme lui ils étaient venus en quêtes d'exotismes, de sensations fortes et de richesses.
On trouvait là toutes les classes d'âges, de sexes et de spécialitées martiales.
Cela allait de la brute épaisse à l'air patibulaire, à la beauté fine et excquise des donzelles, en passant par le lambda moyen.
Du nouveau venu au vieil expérimenté couturé de cicatrices, tous étaient ici.
Si on les prenaient un par un, et ce mis bout à bout, on obtenait ainsi un échantillon on ne peut plus représentatif d'une vie guerrière. On pouvait voir à travers la faune de cette auberge, en résumé, la vie mise en images vivantes de la transformation d'un aventurier en machine à tuer.

Enfin bref, la fatigue se faisait pesante il allait finalement se mettre en mouvement, se lever de sa chaise quand son regard, comme nombre d'autres, fût attiré vers une silhouette ayant fait irruption à la porte de l'auberge.
Etait-ce la fatigue ou le froid du dehors qui entra dans le même instant, mais, il eu comme un frisson dans le dos, c'était le deuxième de sa journée ...
"Jamais deux sans trois comme on dit" : pensa Windou.
Obscurium
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